Assistance pour les micro-ohmmètres numériques basse résistance DLRO10 et DLRO10X

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Dépannage
Assurez-vous que le contact entre les cordons C1 et C2 et votre échantillon de test est correct. Vérifiez également la continuité de ces deux cordons à l’aide d’un multimètre pour écarter un éventuel endommagement des cordons. Si ces deux vérifications échouent, il est probable que les bornes de courant C1 et C2 se soient débranchées de la carte d’alimentation, auquel cas vous devrez envoyer l’instrument pour réparation.
Ce problème provient généralement d’une perte de charge de la batterie d’alimentation due à un vieillissement normal ou d’un desserrage des fils des bornes. Vous pouvez remplacer la batterie sur site en suivant les instructions du Manuel d’utilisation. Si le problème persiste, des problèmes de câblage peuvent nécessiter un renvoi de l’instrument à un atelier de réparation Megger.
Les batteries à mémoire non volatile perdent leur charge au fil du temps en raison du vieillissement naturel. En remplaçant simplement la batterie, vous perdrez tous les paramètres d’étalonnage. Vous devez donc renvoyer le DLRO10 à Megger pour un ré-étalonnage.
Les constantes d’étalonnage ont été perdues. Le DLRO continuera à fonctionner, mais nous ne pouvons plus garantir son exactitude. Vous devez renvoyer le DLRO10X pour un ré-étalonnage.
Une erreur s’est produite pendant la mesure ; par exemple, un contact a été perdu sur l’une des sondes. Corrigez l’erreur et répétez la mesure.
Interprétation des résultats de test
La mesure de la faible résistance aide à identifier les éléments de résistance dont la valeur a augmenté et dépasse les niveaux acceptables. Les mesures de faibles résistances préviennent les dommages à long terme sur l’équipement existant et réduisent la quantité d’énergie dissipée en chaleur. Elles montrent les restrictions dans la circulation du courant qui pourraient empêcher une machine de générer sa pleine puissance ou qui ne laissent pas suffisamment de courant circuler pour activer les dispositifs de protection en cas de défaillance.
Lors de l’évaluation des résultats, il est essentiel de prêter d’abord attention à la répétabilité. Un ohmmètre de basse résistance de bonne qualité fournit des mesures reproductibles dans les spécifications de précision de l’instrument. Une spécification de précision type est de ±0,2 % de la mesure, ±2 chiffres les moins significatifs (LSD). Pour une mesure de 1 500, cette spécification de précision permet une variance de ±3,2 (0,2 % x 1 500 = 3 ; 2 LSD = 0,2). De plus, le coefficient de température doit être pris en compte dans la mesure si la température ambiante s’écarte de la température d’étalonnage standard.
Les mesures ponctuelles peuvent être déterminantes pour comprendre l’état d’un système électrique. Vous pouvez avoir une idée du niveau escompté de la mesure en vous basant sur la fiche de données du système ou sur la plaque signalétique du fournisseur. En utilisant ces informations comme référence, vous pouvez identifier et analyser la variance. Vous pouvez également effectuer une comparaison avec les données recueillies sur un équipement similaire. Comme indiqué précédemment, la fiche de données ou la plaque signalétique d’un appareil électrique doit inclure les données électriques utiles à son fonctionnement. Vous pouvez utiliser les exigences de tension, de courant et de puissance pour évaluer la résistance d’un circuit, et les spécifications de fonctionnement pour déterminer la variation autorisée dans un appareil (par exemple, avec des barrettes d’accumulateur, les résistances de connexion changent avec le temps). Diverses normes nationales fournissent des recommandations pour des cycles de test périodiques. La température de l’appareil a une forte influence sur la mesure escomptée. Par exemple, les données recueillies sur un moteur chaud seront différentes de celles relevées à froid au moment de l’installation du moteur. Lorsque le moteur chauffe, les mesures de résistance augmentent. La résistance des enroulements en cuivre réagit aux changements de température en fonction de la nature fondamentale du cuivre en tant que matériau. En utilisant les données de la plaque signalétique d’un moteur, vous pouvez estimer le pourcentage escompté de variation de résistance dû à la température à l’aide du Tableau 1 pour les enroulements en cuivre, ou de l’équation sur laquelle il est basé. Des matériaux différents ont chacun des coefficients de température différents. Par conséquent, l’équation de correction de la température varie selon le matériau testé.
Temp ºC (ºF) |
Résistance μΩ | % de variation |
---|---|---|
-40 (-40) | 764.2 | -23.6 |
32 (0) | 921.5 | -7.8 |
68 (20) | 1000.0 | 0.0 |
104 (40) | 1078.6 | 7.9 |
140 (60) | 1157.2 | 15.7 |
176 (80) | 1235.8 | 23.6 |
212 (100) | 1314.3 | 31.4 |
221 (105) | 1334.0 | 33.4 |
R(fin du test)/R(début du test) = (234,5 + T(fin du test))/(234,5 + T(début du test)
En plus de comparer les mesures effectuées avec un ohmmètre de basse résistance par rapport à une norme prédéfinie (test ponctuel), les résultats doivent être enregistrés et comparés aux mesures passées et futures. La consignation des mesures sur des formulaires standard avec les données enregistrées dans une base de données centrale permet d’améliorer l’efficacité de l’opération de test. Vous pouvez consulter les données des tests précédents, puis déterminer les conditions sur site. L’élaboration d’une tendance des mesures vous aide à mieux prédire quand un raccord, une soudure, une connexion, ou tout autre composant va devenir dangereux, afin d’effectuer les réparations nécessaires. Ne perdez pas de vue que la dégradation peut être un processus lent. L’équipement électrique est soumis à des opérations mécaniques ou à des cycles thermiques qui peuvent abimer les cordons, les contacts et les connexions couplées. Ces composants peuvent également être exposés à des attaques chimiques provenant de l’atmosphère ou de situations créées par l’homme. Des tests périodiques et l’enregistrement des résultats fourniront une base de données de valeurs qui peut être utilisée pour développer des tendances de résistance.
Remarque: Lors de la prise de mesures périodiques, vous devez toujours connecter les sondes au même endroit sur l’échantillon de test pour garantir des conditions de test similaires.
Documents et manuels d'utilisation
FAQs
Ce test applique un courant dans une seule direction. Bien que ce type de mesure ne neutralise pas les CEM stationnaires, il accélère le processus de mesure. Dans de nombreuses conditions de test, comme les tests de barrettes d’accumulateurs, un test de courant inverse sur l’échantillon est inutile.
Ce test applique en continu un courant dans une seule direction jusqu’à l’arrêt du test. Il permet à l’instrument de charger l’élément inductif de la charge et, par conséquent, de mesurer uniquement la partie résistive.
Ce test permet d’effectuer des mesures répétées sur le même échantillon. Après avoir branché les cordons de test et appuyé sur le bouton de test, l’instrument effectue une mesure à un intervalle de secondes défini jusqu’à ce que le circuit soit coupé.
Branchez les quatre cordons de test et appuyez sur le bouton de test de l’instrument pour démarrer un test. L’instrument vérifie la continuité des connexions de test et applique ensuite un courant direct et inverse. Le relevé est affiché pendant une courte période (10 secondes).
Ce test permet d’effectuer des mesures de courant direct et inverse (la valeur moyenne est affichée) en faisant contact avec les quatre sondes. Un autre test est effectué chaque fois que les sondes sont retirées et reconnectées à la charge. Ce mode, similaire au mode continu des instruments plus anciens, est un excellent moyen pour gagner du temps lorsque les barrettes d’accumulateurs sont testées avec des pointes. En outre, lorsque des pointes sont utilisées, ce mode a l’avantage de garantir un bon contact avant l’application de courants élevés grâce à la fonction « contact detection sensing » (détection de contact), cela évite la formation d’arcs électriques au moment du contact, et par conséquent l’érosion des embouts de sonde et l’endommagement potentiel de la surface de l’élément testé.
Ces problèmes peuvent être résolus relativement facilement en effectuant une mesure, puis en inversant la polarité des cordons de test et en effectuant une seconde mesure. La valeur de résistance requise correspond à la moyenne arithmétique des mesures. Certains instruments, comme ceux de la gamme d’ohmmètres numériques basse résistance DLRO10 de Megger, sont dotés d’une inversion de courant automatique pour que le résultat correct s’affiche sans intervention de l’opérateur, même en présence d’un CEM stationnaire sur le circuit testé.